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Il piacere nasce da tanti piccoli nulla, e da gesti anodini.
Malgrado noi prende le nostre forme
Camera 101 - L'osceno è la radice del piacere
Il piacere e la crudeltà
TestJe pensais hier à ce que tu m'avais dit: «J'expérimenterai des
choses que les autres n'ont jamais pu oser ou imaginer au cours de
toute leur vie»... je ne sais pas si tu t'en souviens. - Si bien
sûr. - Avaient-ils un sens précis? - Roberto, je pense que oui. -
Cette phrase n'a pas de sens. - Elle n'aurait pas de sens si elle
était dite par n'importe quelle autre personne. - Oui certainement,
vu de cette manière. - Moi avec toi, je peux arriver où je veux
mais pas en paroles, concrètement. - Je peux faire de toi ce que je
veux et voilà la raison pour laquelle je ne veux que toi. - Les
limites ne me posent aucun problème, je n'ai pas de limite, tu
comprends? - Tu es terriblement mien. Au cours des deux dernières
semaines, Laura était devenue irascible et anxieuse et la volonté
de jouir était à présent devenue une fièvre qui la rongeait de
l'intérieur la mettant en colère et la rendant instable. Chapitre 2
Vers Aprica En même temps, pendant que je parcourais la route qui
me conduisait à Aprica, elle, elle était avec son père dans un bus
en provenance du sud et qui l’emmenait à Tirano, une petite ville
très près d’Aprica, un col de montagne où j'avais loué
l'appartement où nous devions nous rencontrer. De temps en temps,
il m'arrivait quelques messages sur le téléphone où elle
m'informait du processus de son déplacement et d'autres qui me
parlaient d'amour et de désirs intenses. - Ce sont comme des
turbines dans mon cerveau, du feu dans ma tête, des serpents dans
mon sexe. - Ils me griffent, me remplissent et me satisfont. - Je
voudrais être avec toi, ton souffle me manque, ton corps me manque,
tu me manques mon amour. - Mon amour, mon désir c'est de te faire
des millions de tortures mais je serais incapable de te laisser
mourir parce que je t'aime vraiment, je veux rester avec toi, je
suis excitée et je frémis de désir.
Recensione Aloma Vaxelaire
Toujours plus de folie dans cette nouvelle histoire … mais elle est
tellement captivante. On la ressent, on la vit, et on ne la lâche
plus. La folie a diverses tendances mais dans ce livre et dans
cette histoire hors du commun, l’auteur nous bascule dans un monde
où tout semble permis, où il n’existe plus ni loi ni règles et où
le désir de vivre et de ressentir son aventure brave tous les
interdits. Cette longue descente aux enfers nous tient en haleine
du début à la fin. C’est mon ressenti une fois encore en lisant ce
livre où l’on comprend que plus rien ni personne ne changera la
trajectoire de cet homme avide de sensations nouvelles, toujours
plus fortes et plus intenses et il ira jusqu’au bout de son
histoire, une fois encore, au péril de sa vie. C’est une chose
innée en lui, une décision mûrement réfléchie car plus que jamais
il a besoin de la vivre et où rien ne l’arrêtera même s’il
semblerait qu’aujourd’hui l’élève dépasse le Maître! C’est ce
qu’elle pense et qu’elle clame bien fort mais c’est sa vision des
choses, et nul ne saura jamais si réellement l’un dépasse l’autre.
Chacun le perçoit et l’interprète à sa manière. Les deux
personnages sont engloutis par ce même désir de pousser leurs
limites toujours plus loin, vers cet inévitable enfer qui leur tend
les bras, vers cette folie sans faille qui les habitent et qui
risque à chaque instant de les faire basculer vers un point de
non-retour. C’est encore mon ressenti dans ce livre où seul
l’auteur connait le dénouement. Un livre qui nous fait frissonner,
qui nous captive, qui nous englobe et qu’on ne ferme plus avant
d’atteindre la dernière page où le démon allume sa seconde
cigarette. Aloma Vaxelaire _
- Oui certainement, vu de cette manière. - Moi avec toi, je peux
arriver où je veux mais pas en paroles, concrètement. - Je peux
faire de toi ce que je veux et voilà la raison pour laquelle je ne
veux que toi. - Les limites ne me posent aucun problème, je n'ai
pas de limite, tu comprends? - Tu es terriblement mien. Au cours
des deux dernières semaines, Laura était devenue irascible et
anxieuse et la volonté de jouir était à présent devenue une fièvre
qui la rongeait de l'intérieur la mettant en colère et la rendant
instable. Chapitre 2 Vers Aprica En même temps, pendant que je
parcourais la route qui me conduisait à Aprica, elle, elle était
avec son père dans un bus en provenance du sud et qui l’emmenait à
Tirano, une petite ville très près d’Aprica, un col de montagne où
j'avais loué l'appartement où nous devions nous rencontrer. De
temps en temps, il m'arrivait quelques messages sur le téléphone où
elle m'informait du processus de son déplacement et d'autres qui me
parlaient d'amour et de désirs intenses. - Ce sont comme des
turbines dans mon cerveau, du feu dans ma tête, des serpents dans
mon sexe. - Ils me griffent, me remplissent et me satisfont. - Je
voudrais être avec toi, ton souffle me manque, ton corps me manque,
tu me manques mon amour. - Mon amour, mon désir c'est de te faire
des millions de tortures mais je serais incapable de te laisser
mourir parce que je t'aime vraiment, je veux rester avec toi, je
suis excitée et je frémis de désir. - Ce n'est pas tout...je veux
te voir souffrir pour pouvoir jouir pleinement de toi mais je veux
aussi voir de la terreur dans tes yeux. - Tout est de l'amour et je
peux faire ce que je veux avec toi. - Ça m'excite énormément l'idée
d'utiliser de l'acide et je ne résiste plus à cette volonté qui
m'enflamme les sens à la seule idée de le faire et de m'imaginer
comment je le ferais.
Il Piacere e la crudeltà
La realizzabilità o meno delle fantasie in senso generico è legata
però, alla stessa debolezza che fa l’uomo religioso. Il bisogno di
dare forma e tangibilità per credere. Qualche volta siamo liberi da
questa debolezza e, e una volta eliminata, possiamo vivere tutto in
modo assolutamente reale nell’identica maniera in cui vogliamo noi.
I limiti della realtà sono mobili e dipendono dalla forza della
mente. Conclusivi, spietati, inesorabili. Ci sentiamo fremere di
piacere e la fisicità risponde a tono. Abbiamo bisogno di prendere.
Bisogno di schiacciare e negare la nostra pietà all’impotenza. In
tutto questo, noi non ci riconosciamo cattivi. Ci sentiamo
superiori e ci sembra quasi che morire sotto di noi sia piacevole e
dovuto per chi c’è inferiore. Tutto questo ci piace». A questo
pensavo, quando ho sentito nettamente il rumore di stoviglie e lo
sbattere di un cassetto che si chiude. Sentii il sangue scivolarmi
via dal viso e un’onda di panico avvolgermi interamente e maledii
il momento in cui non avevo nascosto meglio, o buttato via i
coltelli che si trovavano in cucina. Di lì a un attimo si aprì la
porta e apparve e come temevo, stringeva in mano un coltello,
lasciandolo pendere al suo fianco. Nuda e scalza nel vano della
porta, era una visione che mi portava via da lì in un mondo dove la
realtà era alterata, e mi sembrava di vivere in un film. Si
avvicinò al letto, mentre sentivo la mia voce impastata dire: -
Laura, aspetta, aspetta. Era già in ginocchio sul letto, a un palmo
da me. - Hai paura che ti uccida? - Dovrei, ma non lo farò, non
adesso almeno. Sopra la testata del letto c’era una lunga mensola,
sulla quale c’era un po’ di tutto. Caramelle, portacenere,
sigarette e accendini. Poggiò il coltello sulla mensola e accese
una sigaretta, sempre restando in ginocchio, poi mi disse:
————————————————————————————— //www.lulu.com/spotlight/Enea_Tonon
Recensione di Camera 101
Sono una lettrice che probabilmente ha tendenze sadiche e perverse,
profondamente sepolte in me. Ora sono a fondo in questo libro e il
sangue mi bolle dentro. Questa donna è una manipolatrice ed ha una
presa reale su quest’uomo, disposto a tutto pur di vivere questa
nuova esperienza! Penso che ne abbia avute molte altre di
esperienze, ma completamente diverse, e in quelle era lui il
carnefice. Deve essere andato molto lontano in queste avventure e
penso, fino a toccare l'estremo pur di provare piacere. Un piacere
sadico, un godimento incomparabile! Qui incontra una donna; la sua
altra metà, abitata dallo stesso demone, e la follia lo prende e lo
spinge a sfidare i limiti, e a rischiare la propria vita.
Inconsciamente o deliberatamente, ha bisogno di vivere e sentire
ciò che si può provare quando si è dall'altra parte della
barricata, ed è stato in grado di controllare e descrivere quello
che sentiva. Il lettore è coinvolto in questo libro e vuole
veramente sapere quale sarà il seguito, e fin dove la follia ci può
portare! Si entra intensamente in questa storia e non si vuole
lasciarla! E’ cruda, calda e torrida, una lenta discesa agli
inferni di un uomo pronto a tutto pur di continuare la sua
avventura, dove certamente egli vive qualcosa fuori dal comune, e
che poche persone possono sperimentare. Una simile esperienza segna
una persona per tutta la vita, e lui non potrà mai cancellarla. In
ogni caso è questa la mia sensazione nel leggere questo libro, e
penso di non sbagliarmi, ma solo l'autore può saperlo! Aloma
Vaxelaire
Capitolo
1 L’attesa
Sul patio del piccolo albergo isolato tra gli alberi, al
margine del bosco, la aspettavo.Doveva
essere lì alle nove, ma tardava.
Mephisto, il nome dell’albergo
che avevo prenotato.Qualcosa di
predestinato e una premonizione in quel nome, in quella scelta
del resto obbligata, poiché non avevo trovato altro nelle
vicinanze.Mephisto, Mephistofele... quasi
il segno del destino.
Il Faust e il Diavolo... ma chi
di noi due era il Mefistofele e chi il Faust?Oppure entrambi demoni ? la cosa più
probabile!L’anima e il corpo,
venduti.
Quarto capitolo
Venne il terzo giorno, ma fino a oggi è un buco nero nella mente.
La sola cosa che ricordo, è il chilo di gelato che stavo poggiando
sulla scrivania, mentre lei mi chiedeva se avevo preso la pillola
per il cuore. Non voleva morissi d’infarto. Lei era tesa e teneva
le labbra serrate, in un’espressione rabbiosa. Sapevo già che non
mi avrebbe dato il tempo di mangiare il gelato, così lo poggiai
sulla scrivania, senza nemmeno tentare di toglierlo dalla
confezione. Si avvicinava al mio viso e per la paura dei suoi
morsi, mi allontanavo da lei con piccoli scatti all’indietro che
non riuscivo a controllare. Reagivo ormai d’istinto, senza arrivare
a comandare il corpo, che da solo tentava di sottrarsi. Mise le
braccia intorno al mio collo stringendomi forte. – Tranquillo. Mi
disse, e da quel momento in poi non rammento nulla di quel che
accadde. Una voragine piena di niente. Tutto è scomparso dalla
mente, insieme a quel pomeriggio, e la sera e la notte. Ricordo
solamente il risveglio al mattino successivo. Lame di luce intensa,
filtravano tra le tende, non completamente chiuse, illuminando le
lenzuola aggrovigliate. I respiri profondi mi procuravano
sofferenza.
L'universo è vasto e l'ignoto ha il fascino della scoperta del non
vissuto. Siamo esploratori di anime e cerchiamo nella linea di un
volto, nella piega di un'espressione, nel suono di una voce, la
risposta alla nostra esistenza, noi siamo e prendiamo quello che il
tempo ci porta e il nostro corpo ne trattiene i segni e i profumi.
Ci sono cavalieri che reggono in una mano coppe ricolme di elisir
inebrianti e regine che offrono calici di vino speziato e intanto
bevono assenzio da coppe dorate e vedono realtà deformate e tra
malinconia e disincanto cercano il profumo della vita. I profumi,
mio caro amico, si consumano mentre li respiriamo e quello che
tratteniamo nella memoria è il loro odore ed è in virtù di quello,
del suo ricordo, che passiamo il resto della vita a cercare con
ostinazione la fragranza del desiderio. L'amore è una giacca che
indossi in casa, uno stelo di cappero chiuso in un quaderno, una
radice a forma di giraffa, una conchiglia o una pietra raccolta tra
l'allora e il dove. L'amore ha per compagna la paura non la
razionalità. Amore non è diffidenza, l'amore cerca la virtù non il
vizio. Un abbraccio, quasi indiano, e lascia che gli stracci con le
preghiere che il vento ti porta si impiglino su di te così che tu
possa trattenerne l'aroma. Ambra
Un lieve gemito mi sfuggì, mentre
mi mordeva il mento fino a farlo sanguinare.
Subito si staccò e fulminandomi
con occhi scuri …
”zitto, ti sentono”
Il tono della voce era sibilante
e rabbioso.
Poi senza attendere un attimo,
ricominciò subito a mordermi.
Di tanto in tanto si fermava un
momento per guardarmi negli occhi direttamente, con un vago
sorriso ironico, mescolato a brutalità e cattiveria pura.
Spiava le mie reazioni, e nello
stesso tempo, pareva mi dicesse: << Se pensavi a un gioco,
ti sbagliavi >>.
”Amore, sto guardando il
ciondolo che mi avevi regalato”.
“L’ho arroventato con
l’accendino e impresso sul tuo petto”.
“Ci sono lembi della tua pelle
attaccati vicino”.
”Non sei abbastanza resistente, ti
voglio più forte di così”.
”Non indosserò il tuo
ciondolo”.
“Non voglio perdere la tua pelle
bruciata, attaccata su di lui... sei mio, terribilmente mio e
questo mi eccita da impazzire”.
Angoscia
Ricordavo d’averle raccontato quel sogno, e lei mi aveva detto: –
Non è così. – La notte è fredda e nebbiosa e la strada deserta, e
sei seduto sull’unica panchina che esiste lì, e ti stringi
infreddolito nell’impermeabile. – Il cappuccio calato ti copre
quasi completamente il viso e non ti si riconosce. – la sola cosa
che si vede è la brace della sigaretta. – Non sai, dove andare né
cosa fare della tua vita, e aspetti. – Aspetti e sei lì da sempre.
– Il rombo sommesso di un motore, il mio, e fari che ti accecano,
lo stridio dei freni e la porta dell’auto si spalanca e già sai che
devi salire, e non hai altra scelta. – Lì dentro è accogliente e fa
caldo, ed è il calore del mio corpo profumato. – Non ci sono parole
ne sorrisi a rompere il silenzio mentre i fari forano la notte, e
tuo silenzio è il migliore di tutti i discorsi. – Non ci sono luci
in quella strada, né auto che vanno e vengono, ma solo nebbia e
silenzio, e rabbrividisci. – Ti giri a cercare la tua panchina, ma
è scomparsa per sempre. – Chi sei? Mi chiedi. – Il tuo destino. – …
e guardi le mie mani, che non sono più sul volante, ma scivolano
sul ventre, giù verso il centro dell’universo, il tuo per sempre da
adesso. – Non vorresti ma la tua mano cerca le mie gambe, piano …
strisciando lentamente, come fa il maschio della mantide,
combattuto tra paura e desiderio. – Una trappola le mie cosce, che
la stringono e imprigionano senza scampo e ogni tuo sforzo per
disserrarle è inutile. – E ancora, mi chiedi chi sono. – Non lo hai
ancora capito? – Tu sei l’inedia, ed io l’abisso. – Sono il tuo
destino, e il mio piacere sarà il tuo inferno